Comment interpréter les pleurs de l’enfant et du nourrisson ?

Les pleurs de l’enfant et du nourrisson, comment les interpréter ?

Ce peut-être tellement difficile, lorsqu’on devient parent, de faire face aux pleurs de l’enfant et encore plus du nourrisson, on peut se sentir démunis, impuissants. On peut se poser tout un tas de question au sujet du nourrisson, de l’enfant : Est-ce qu’il a faim ? soif ? a-t-il sommeil ? on en vient a douter…est ce qu’il a mal quelque part ? on a tout essayé, la couche a été changée…mais bébé pleure encore. Nous allons voir comment les interpréter.

Quelle est la fonction des pleurs ?

Les pleurs de l’enfant et les crises de rage permettent dès la naissance de libérer le stress accumulé.

Pleurer est une réaction naturelle de l’enfant qui éprouve une douleur émotionnelle quelle qu’elle soit. Les pleurs de l’enfant ont une fonction libératrice et permettent de se remettre d’expérience frustrante, stressante, douloureuse vécue dans la journée. Les larmes libèrent les tensions accumulées. Elles ont un effet thérapeutique. Pleurer permet de retrouver un équilibre émotionnel et physique, d’améliorer l’attention et la capacité d’apprentissage.

Que peut faire le parent, l’adulte face à un enfant qui pleure ?

L’écoute réconfortante que le parent, que l’adulte va pouvoir offrir au bébé, à l’enfant qui a besoin de pleurer, va venir renforcer le lien et le sécuriser.

Lui Offrir votre attention, votre pleine disponibilité, lui offrir l’espace sécurisant de vos bras vont lui permettre de libérer les tensions et décharger ses émotions.

En tant qu’adulte, parent, professionnel de l’enfance c’est parfois difficile de faire face à ces pleurs. Nous pouvons vouloir les empêcher, par incompréhension du phénomène mais aussi parce que cela peut venir réveiller en nous un besoin de pleurer qui n’a pas pu être satisfait lorsque nous étions enfants.

Et vous, comment avez-vous été accueillis lorsque vous pleuriez enfant ?

Vous pouvez vous demander comment ont été accueillies vos larmes dans l’enfance ?   Certains adultes se rappellent avoir été punis pour avoir pleuré, menacé pour que les pleurs s’arrêtent. D’autres ont été distraies avec des paroles, de la musique, du mouvement, des jeux, en leur mettant quelque chose dans la bouche (tétine, aliment), en minimisant la douleur…et tant d’autres façons de faire. Et il faut parfois du temps pour surmonter un conditionnement remontant à l’enfance.

Aussi parfois on peut vouloir empêcher les pleurs pour se conformer à un environnement où les larmes ne sont pas admises, les enfants vont alors apprendre à réfréner leur besoin de pleurer. Et tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime dans le corps, ce corps qui va garder la mémoire de cet événement.

Il est donc important de savoir que les pleurs répondent à un mécanisme de soulagement du stress chez l’enfant. Et un certain degré de stress est inévitable. Notre rôle ne consiste pas nécessairement à épargner nos enfants de frustrations, mais plutôt de leur apprendre à gérer les émotions qui en résultent.

Et les enfants ont ce pouvoir de recourir à des mécanismes libérateurs pour surmonter le stress. Les principaux mécanismes utilisés sont les pleurs mais aussi : la parole, le jeu, le rire et les colères.

Vous pouvez également vous interroger sur les facteurs de stress dans votre quotidien pour votre enfant, pour vous même.

Quels sont les facteurs possible de stress de mon enfant en ce moment ?

Est-ce que je vis du stress moi aussi dans mon quotidien ?

En avoir conscience va vous permettre d’agir dessus.

Qu’est-ce que je peux mettre en place pour moi-même, pour mon enfant, pour réduire ce stress ?

Un petit changement peut suffire.

Et pensez-y, quelle que soit la source de stress, l’enfant peut avoir besoin de pleurer pour se sentir mieux.

PLEURER est un processus REPARATEUR.